Christine Mennesson

Christine Menesson s'intéresse clairement à de nombreuses formes inhabituelles : Une lumineuse migration s'adresse à un ensemble de 30 flûtes, Un sourire d'or est écrit pour ténor, cornet à bouquin, violon baroque et orgue, Infinite breathing pour quintette à cordes, flûte, clarinette et tam-tam. Mais le lien entre toutes ces oeuvres est l'aspect contemplatif - assurément acquis lors de ses longs séjours en Inde et au Japon - qui lui font rechercher les timbres dans leur durée, plutôt que dans leur aspect rythmique vertical. Le quatuor baroque de Un sourire d'or est naturellement, lorsqu'il est utilisé dans un langage du 21ème siècle, fort intrigant et intemporel. Après l'obtention plusieurs prix (guitare, contrepoint, harmonie, analyse), Christine Mennesson rentre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où elle suit le cursus de composition et de recherche électroacoustique. Elle étudie en même temps l'analyse et le contrepoint sériel avec M.Deutsch et J.Richer ainsi que l'analyse de la musique spectrale avec T.Murail, puis l'acoustique musicale. Parallèlement à l'étude des langages informatiques et des techniques de studio reliées à la problématique de l'écriture, Christine Mennesson approfondit aussi sa connaissance de la musique ancienne (lecture de tablatures, contrepoint du XVIe siècle, grégorien, langages des XIVe et XVe siècles).